Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Relation d'aide, espace de relation

10 novembre 2012

L'estime de soi simplement


Voici un thème important que de s'aimer soi-même... c'est large l'amour de soi. Nous posons beaucoup de gestes au quotidien pour nourrir l'amour de soi, donc entretenir une bonne estime de soi.  Si comme moi vous avez besoin d'être fière de vous pour vous estimer comme personne, il est probable que vous vous donniez des objectifs élevés. Pour vous parler de ce concept d'estime de soi, je vais partir d'un exemple personnel, espérant qu'il vous rejoigne et que vous puissiez vous y reconnaitre.

Hier soir au moment de fermer ma journée, je fus envahie par un sentiment de déception. Je n'avais pas réussi à passer au travers de toutes les tâches que je m'étais planifiées. C'est l'automne alors je voulais tout faire, les balcons et les fenêtres à nettoyer, trier les vêtements d'automne, cuisiner un potage, écrire, lire, aller nager pour me garder en forme. Une estime de soi construite sur le "faire" peut nous empêcher de voir l'écart ente le possible réalisable et les objectifs que l’on se fixe. Il aurait été plus profitable pour moi d’accueillir et de ressentir cette émotion de déception, j’aurais été plus en mesure de prendre soin de moi, en m’avouant   que je m’étais donné des objectifs trop élevés.

Laisser  monter et ressentir une émotion souffrante comme la déception de soi, ce n’est pas notre premier réflexe.  La plupart du temps, notre premier réflexe, c’est de nous défendre de cette émotion.  Alors malgré tout le travail que j’ai fait sur moi pour mieux me connaître je me suis défendue de ma déception en me jugeant.  Mon rationnel était donc occupé et ne laissait pas de place à l’irrationnel de l’émotion. Je me suis fait le jugement dernier, toute seule! C’était terrible et sévère les mots que je me disais par rapport à moi-même. Tout y est passé, j'étais tout à coup devenue une personne désorganisée, démotivée, paresseuse, traineuse, incapable de m’organiser dans la maison, une bonne à rien quoi. Les mots sévères défilaient dans ma tête, jusqu'à ce que je me laisse toucher par ce verbiage dénigrant que je m'adressais à moi-même. Sensible à moi, j’ai laissé ces mots passer par le chemin du coeur, j'ai eu de la peine de voir comment je me traitais. La peine était plus douce à ressentir que la déception.  En fait je ne m'aimais pas beaucoup. Je me suis tout à coup souvenu que ces phrases dénigrantes, me furent souvent dites et redites par mes parents, puis  reprises par mes frères et sœurs.  J'ai introjecté ces phrases, je les ai intériorisées sans m'en rendre compte, et je me les sers en plat principal lorsque je n’atteins pas mes objectifs.

Comment j'ai fait pour me sortir de cet espace où je suis déçue de moi et où je me juge.J'ai commencé par remettre ces phrases à leur auteur d'origne: mes parents, Puis... je  me suis engagée dans le chemin de l'acceptation.

Je me suis laissée toucher par la peine que j’avais de me juger.  Être sensible à soi, être sensible à la souffrance qui nous habite en l’acceptant, permet de développer l’amour de soi. Sensible à moi, il me fut alors possible de prendre conscience que je m'étais dressé un programme de tâches et d'activités impossible à réaliser en une seule journée. J’ai pu comprendre que j'étais prise dans la performance. J'ai failli repartir dans le jugement… me juger d’être prise dans mon fonctionnement défensif de performer, moi qui travaille tous les jours avec mes clients touchés par l’épuisement professionnel.  Stop, poursuivre l’acceptation malgré la honte, arrêter les pensées pour reprendre le chemin du coeur. S’aimer soi même c’est s’accepter oui, mais c'est aussi  rétablir l’équilibre entre le rationnel et l’irrationnel. Au-delà des émotions désagréables, je me suis questionnée sur mon fonctionnement de performance.  L’insécurité profonde qui me caractérise m’est apparue comme la seule  réponse, et c’est en acceptant d'être une personne insécure sans me juger d'être ainsi que je peux reprendre sur moi en arrêtant la course épuisante de la performance. En acceptant que je suis une personne insécure, je peux accueillir la performance pour l’arrêter. Dans l’acceptation,  je peux voir mes forces et les ressources que j'aies pour faire face aux épreuves et également me souvenir des victoires que j’ai accumulées en traversant des périodes difficiles

S’accepter dans nos côtés sombres c’est s’aimer soi même. Comme dans un tableau, voir l’ombre nous permet d’en apprécier la lumière. Dans cet exemple personnel, ma lumière fut de reconnaître ce que j’avais accompli, d’accepter l'inachevé, ce qui était resté en chantier.... surtout reconnaitre mon courage de faire ce travail d'introspection et  être fière de  la connaissance que j'avais de moi-même. Se connaître soi même e n'est pas seulement voir ses qualités et ses défauts,  c'est aussi savoir reconnaître ses fonctionnements défensifs, comme la performance, acceuillir ses complexes, comme celui de l'insécurité.  Se  connaître soi même, c'est se donner le moyen d'entretenir l'estime de soi.

En ce qui me concerne, la porte pour m'aimer davantage au quotidien, commence par voir le jugement que je porte sur moi  et de me laisser toucher par le mal que je m’inflige en me jugeant ainsi.  Puis par arrêter la rationalisation pour être sensible  à moi.  Accepter ce fonctionnement défensif sans me justifier et m'en défendre.  Pour d’autres, ce sera  accepter de ressentir cette honte qui les amènent à rester cachés avec leurs souffrances ou  leur malaises dans leurs relations afin d’avoir l’espace  nécessaire pour prendre conscience qu’ils sabotent leur besoins d'échanges et se privent  de feedbacks apaisants...

Et vous, comment faites vous pour ébranler votre estime et comment faites vous pour la rétablir?

Sur la colonne de droite, à la section Derniers Message cliquez sur le titre de cet article: "L'estime de soi simplement" et vous pourrez y faire vos commentaires et les partager avec les lecteurs de ce blogue.

Pour toutes question vous pouvez aller à la section "Questions réponse"  et poser la question pour laquelle vous aimeriez recevoir une réponse!

Une bonne estime de soi, c'est la colonne vertébrale d'une bonne santé mentale. 

Publicité
Publicité
28 octobre 2012

Changer d'école et perdre ses amies

Juliette a 14 ans.  Elle est  nouvelle à l’école qu’elle fréquente. Elle ne parle à personne ou presque, refuse de se faire des nouvelles amies et lorsqu’elle n’en peut plus de se taire, elle a mal dans son corps, quand ce n’est pas son ventre qui se tord, c’est sa tête qui veut éclater.  Ses résultats scolaires  annoncent des échecs.  Elle s’en fout qu’elle dit. Elle a de la difficulté à s’adapter à sa nouvelle école, c’est ce que l’infirmière scolaire et les professeurs disent d’elle lorsqu’ils en discutent.   Mais si on se donne la peine de lui donner la parole et de l’écouter, on entend qu’elle a beaucoup de peine et de colère. Elle manque et s’ennuie de ses amies de l’ancienne école.

En fait Juliette est simplement en deuil,.   Elle  a de la peine qui, non dite et non entendue, se transforme en colère contre elle, contre les camarades qui s’approchent d’elle pour la connaître, en colère aussi contre sa nouvelle école qu’elle juge d’aplomb.  Le deuil des amis pour un adolescent est un passage difficile et très souffrant.  Vu avec nos yeux d’adultes  ce deuil sans décès est souvent banalisé, avec des phrases  comme : "ce n’est pas grave, des amis tu t’en feras d’autres"….rien n’est certain. Pour s’ouvrir à d’autres amitiés, Juliette a besoin de traverser son deuil, de s’approcher de sa peine et de son manque afin de contacter son  besoin d’amitié nouvelle.  Elle a besoin de pleurer, d’être entendue avec empathie.  Pour les adolescents c’est parfois difficile de surmonter une perte importante, car en plus du deuil des amis, c’est toute l’adolescence comme période de vie qui est troublante et difficile à vivre.

À l’adolescence, le monde des amis est un espace privilégié pour  construire leur  identité, leur estime de soi, et leur confiance.  Avec les amis ils  apprennent à développer des compétences relationnelles de communication,  à forger leur valeurs, à prendre leur place dans un groupe. C’est le moment des meilleures amies, du premier amour.     Perdre d’un coup ses amies, son école, est une épreuve difficile pour un adolescent. Un des aspects les plus difficiles dans ce deuil c’est que souvent les adultes ou parents vont négliger d’être sensible à cette souffrance qui peut paraître comme un refus d’avancer vers la nouveauté.

Chaque jour je croise  Juliette à l’école, je la vois s’enfermer dans la solitude croyant que personne autour d’elle ne peut comprendre ce qu’elle ressent. Pour éviter que ses parents banalisent son vécu,  elle refuse de leur parler de son chagrin d’avoir perdu ses amies.  Avec cette peur d'être banalisée dans ce qu'elle vit, elle apprend à se taire et à s’arranger toute seule afin d’éviter de souffrir de se sentir banale avec son chagrin.   Le  refoulement deviendra doucement, une stratégie qu’elle utilisera sans effort à chaque nouveau chagrin, et aussi à chaque nouveau deuil que la vie lui présentera. Et qui dit refoulement dit aussi débordement de colère intense, mal dirigée.

Si votre amie est en deuil aidez là à vous parler de ce qu’elle ressent. Si vous ne vous en sentez pas la force conseillez lui d’aller chercher de l’aide auprès du personnel  d’aide psychologique de son école, si elle refuse amenez la vous-même par la main avec tout votre cœur lui disant que vous avez de la peine avec elle de la voir s’enfermer dans le silence. 
Et si vous êtes parent d’une adolescente en deuil et en colère d’avoir perdu ses amies, soyez disponible pour l’écouter dans son deuil  sans la juger, et sans vous culpabiliser surtout. Toutefois si vous observez qu’elle persiste à s’isoler, que son fonctionnement à l’école est perturbé, qu’elle est constamment en colère, votre adolescente a besoin d’aide, et c’est de cela qu’il faudra parler avec elle.

14 octobre 2012

Invitation spéciale sur Montréal -Québec

Avec mon blogue, Relation d'aide , espace de relation, je souhaite partager avec vous sur des sujets tels la santé mentale et psychologique, le thème de la relation et nos relations et ce qu'elles nous font vivre.  Pour l'espace de relation, je vous ai  laissé une place pour interagir  entre nous afin d'échanger et recevoir des réponses à vos inquiétudes et difficultés.

J'invite particulièrement les enfants et les adolescents de Montréal à venir nous parler de leurs problèmes.  Et si nous les écoutions ensemble.... Des courriers du coeur pour les adultes, il y en a plein les journaux, partout sur la toile, moi ici, c'est à vous que je veux donner la parole.

Je suis thérapeute professionnelle en Relation d'aide.  J'ai une pratique privée à Montréal, bien que je reçois régulièrement des adultes, je me suis spécialisée thérapeute pour enfants et adolescents dans le but d'aider les adultes de demain.

Bien évidemment, les adultes et les parents de partout sont aussi les bienvenus

Bon dimanche et bonne semaine  à tous!

 

6 octobre 2012

Questions /Réponses

 

IMG_1401

Créer un pont pour être en relation et ne pas rester seul.

Si ....

- vous vivez des difficultés d'ordre émotionnellles

- vous rencontrez des difficultés relationnelles avec des être chers

- vous traversez une épreuve difficile

et auriez besoin de  mieux comprendre ce qui vous arrive pour y voir plus clair  je vous invite à me poser votre question.  Bien que vos questions puissent aider d'autres personnes, vous pouvez aussi me contacter en privé si toutefois vous vouliez garder l'anonymat.

"J'ai moi-même appris que la solution à mes problèmes se trouvaient à l'intérieur de moi".

Mais quand tout est sombre à l'intérieur c'est parfois dififcile d'y voir clair seul et par soi même.

 

 

6 octobre 2012

SOS Ados!

Courrier du coeur, ici on jase de ce qui ne vas pas.. et on s'entraide.. j'ai hâte de vous lire et de vous répondre.
Cela peut être gênant, je sais, mais dites vous bien que votre question, que votre commentaire, votre réponse ou la mienne pourra aider quelqu'un de plus timide que vous. Ensemble, mettons chaos le préjugé que demander de l'aide  c'est être faible. 
Demander de l'aide c'est se donner beaucoup d'importance, c'est en valoir la peine et c'est un très beau geste d'amour de soi.. à qui le premier ou la première?

Madame LB,

Thérapeute en relation d'aide pour enfants et ados.

www.luciebelanger.com

 

Publicité
Publicité
Relation d'aide, espace de relation
  • Espace de relation .... Pour mieux se connaître, s'épanouir et se réaliser avec amour de soi dans le respect des autres. Pour apprendre la liberté d'être soi en relation avec l'autre. Pour trouver un équilibre entre la raison et l'émotion..
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Relation d'aide, espace de relation
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 262
Derniers commentaires
Publicité